Shukri, 38 ans vit avec sa femme et ses deux enfants depuis huit ans dans une pièce de dix mètres carrés sans eau chaude et la plupart du temps sans électricité.
Le 12 décembre 1999, ils ont dû fuir leur maison, située au nord de la ville, brûlée par les serbes alors que Mitrovica était déjà sous administration de l’ONU et la population censé être sous la protection de la KFOR.